XXVe Assemblée Générale du CIPSH
Buenos Aires
lundi 2 octobre 2000
Rapport de Maurice Aymard, Secrétaire général
Vous me pardonnerez, je l’espère, de prendre quelques libertés avec les règles habituelles d’un rapport moral. L’expression, même confirmée par l’usage, évoque un exercice de style, savamment équilibré, où les difficultés rencontrées par le passé, et les menaces ou les incertitudes pesant sur l’avenir ne sont jamais, sauf exception, de nature à remettre en cause un bilan d’ensemble qui sera défini comme satisfaisant, encourageant ou globalement positif. Si le bilan que l’on peut tracer aujourd’hui de ces deux dernières années justifie de tels qualificatifs, cela est dû à trois éléments essentiels :
- le remarquable travail de redressement effectué par mon prédécesseur Jean Bingen, après la crise qu’avait traversée le CIPSH et qui avait mis son existence en danger.
- l’appui que vous-même et les grandes fédérations scientifiques que vous représentez, n’avez jamais cessé d’apporter à la petite équipe qui anime le CIPSH, et à moi-même, à chaque fois que nous vous avons sollicités.
- le dévouement et l’efficacité de cette petite équipe qui a su mener à bien, sans jamais se laisser décourager par les difficultés rencontrées, et par la faiblesse des moyens disponibles, les tâches qui étaient les siennes.
J’ai évoqué samedi, en clôturant notre congrès, tout le travail accompli par Luca Scarantino, secrétaire général adjoint : je souhaite étendre les remerciements que je lui dois à toute l’aide qu’il m’a apportée, avec l’assistance efficace de Janet Arnulf, dans le traitement des dossiers en suspens, dans les contacts à prendre ou à maintenir avec nos partenaires de l’UNESCO et des autres ONG établies à l’UNESCO. Grâce à lui, grâce à son infatigable activité d’agent de liaison, grâce aussi à ce merveilleux instrument qu’est le courrier électronique, le courant est toujours passé entre la rue Miollis et le 54 Boulevard Raspail, et le bon fonctionnement du CIPSH n’a pas trop souffert d’un cumul de fonctions (de ma part) dont j’avais souligné, il y a deux ans, les risques à Jean Bingen et à vous-mêmes.
À ces remerciements personnels, je voudrais ajouter ceux que je souhaite adresser publiquement à Paola Costa Giovangigli, rédactrice en chef de Diogène, et à toute sa petite équipe, dont, tout particulièrement, Emo Lessi, présent parmi nous aujourd’hui. Rien de plus à dire à ce sujet que cette remarque toute simple : Paola Costa s’est totalement identifiée avec Diogène , c’est grâce à elle que la revue qui est, au sens le plus fort du terme, la carte de visite du CIPSH vit, en respectant à la fois, régularité et niveau de qualité. Un résultat d’autant plus méritoire que, depuis plusieurs années déjà, à l’origine pour nous dégager du contentieux financier avec Gallimard, aujourd’hui pour faire face aux demandes impératives de notre nouvel éditeur, les PUF, l’équipe de rédaction de Diogène assure la préparation matérielle et éditoriale de la revue, jusqu’au prêt à composer.
A ces trois éléments essentiels de la bonne marche du CIPSH, je ne peux pas ne pas m’appuyer sur le précédent des Trois Mousquetaires pour en ajouter aussitôt un quatrième : la collaboration parfaite qui s’est aussitôt établie entre notre Président Julio Labastida et moi-même (et, avec moi, toute l’équipe du CIPSH). Là encore, le courrier électronique nous a beaucoup servi. Nous avons pu tenir notre Président informé au quotidien, et il nous a aidés, en temps réel, de ses suggestions et de ses conseils. La distance n’a jamais été un obstacle, et la décision a toujours été aussi rapide que s’il avait résidé à Paris.
Tel est l’acquis. Tous ensemble, avec l’aide de Jean Bingen qui a accepté de continuer à suivre les problèmes du CIPSH, et de veiller en particulier à Diogène, nous avons, je crois, maintenu notre organisation sur la route qui lui avait été tracée, et nous avons atteint l’essentiel des objectifs que nous nous étions fixés. Cette Assemblée Générale de Buenos Aires, et le colloque que nous venons d’y tenir en contact étroit avec les chercheurs et les institutions de ce pays, montrent que le CIPSH a retrouvé, après le bilan de l’état de nos disciplines qui avait été effectué à Naples, sa capacité d’animation en direction de l’extérieur et de mobilisation des nouveaux partenaires.
Nous pourrions en rester là. Mais je crois nécessaire d’aller plus loin, et de profiter de cette occasion qui nous est donnée de pouvoir en discuter ensemble sans aucune réserve ni précaution oratoire, pour poser très clairement les problèmes qui se posent au CIPSHaujourd’hui, ou risquent de se poser à lui à très brève échéance. Ces problèmes sont importants et touchent au fond des choses. Ils nous contraignent à réfléchir sur ce qu’est le CIPSH, sur ses missions et ses modes d’action, sur sa capacité à répondre à la fois aux critiques et aux demandes dont il fait l’objet, sur l’environnement dans lequel il est appelé à vivre et à opérer.
Les deux dernières années ont été, dans le fonctionnement de l’UNESCO, donc dans nos rapports avec l’organisation internationale, des années de transition. Pendant la première année, un départ était annoncé, celui de Federico Mayor qui avait apporté son appui auCIPSH notamment entre 1996 et 1998, et le choix d’un successeur était en discussion : une période par définition peu propice aux prises de décisions importantes. Il nous a fallu nous contenter d’une reconduite à l’identique de nos crédits pour le biennium 2000-2001. L’élection du nouveau Directeur Général, M. Koïchiro Maatsura, en novembre 1999 a été placée sous le double signe de la réduction des dépenses de l’Organisation internationale (nécessaire à la remise en ordre de ses finances en difficulté) et de la restructuration de son organigramme : cette restructuration était destinée à la fois à en alléger le personnel et les charges de personnel, et à en recentrer les activités autour de ce qui devait constituer les domaines d’intervention privilégiés de l’UNESCO, et qui restait à définir.
Le plan d’économies financières a très rapidement annoncé. Il a pris la forme, pour toutes les organisations comme la nôtre, de ce qui était annoncé comme un gel provisoire, mais de ce qui sera en fait, sauf miracle inespéré, une coupure définitive de 20 % des sommes allouées au CIPSH et à Diogène. La restructuration de l’organigramme a au contraire été plus longue à définir, ce qui ne surprendra personne, et elle s’est décidée au sommet, ce qui était sans doute inévitable. L’accent semble avoir été mis sur une réduction du nombre des secteurs et des divisions. Dans l’état actuel de notre information, ce qui est officieusement annoncé et devrait être confirmé prochainement, c’est la création, au sein du Secteur des sciences sociales et humaines, d’une Division des sciences humaines, de la philosophie et de l’éthique des sciences et des technologies, dont le titulaire serait Monsieur Georges Kutukdjian, avec qui j’ai déjà eu de longs entretiens, très positifs, au cours du dernier mois, à Rio puis à Paris.
Cette solution a pour nous le mérite de nous rattacher à une division dont l’intitulé recouvre la totalité de notre champ d’action, alors que nous dépendions précédemment de la seule division de la philosophie. Mais il nous faut attendre sa mise en place concrète, pour voir avec précision ce qu’en seront les conséquences en termes de programmation d’activités. En attendant, le départ en mars denier de M. Yersu Kim non remplacé à la tête de la division de philosophie, nous a laissé sans interlocuteur officiel. Par chance, nos rapports étaient excellents et anciens avec le Secteur des Sciences Sociales et Humaines, dont la responsable, Mme Francine Fournier, a quitté ses fonctions à la date du 30 septembre, et dont l’intérim devrait être assuré, dans l’attente de la nomination de son successeur, par Ali Kazançigil, confirmé à la tête de la division des sciences sociales. Ces contacts réguliers ont été complétés , par ceux que Luca Scarantino a entretenus tout au long de ces derniers mois avec M. Michael Millward, au Cabinet du Directeur général.
En revanche, le lien très positif établi pendant l’hiver 1998-99 avec Mme Françoise Rivière, sur la perspective d’un réaffichage des sciences humaines parmi les priorités de l’UNESCO, s’est trouvé provisoirement mis en veilleuse par la promotion de celle-ci aux fonctions de Directeur du cabinet du Directeur Général, chargée de définir le plan de restructuration de l’Organisation internationale. Dans la mesure où les axes scientifiques et thématiques de ce plan n’ont fait l’objet d’aucune annonce ni officielle, ni officieuse, nous ne pouvons que souhaiter qu’il traduise dans les faits la double décision prise en novembre 1998 de renforcer la place des sciences humaines dans les activités de l’UNESCO, et selon les termes du C/5 soumis à la Conférence Générale de novembre 1999, de maintenir et développer le partenariat entre l’UNESCO et la Communauté scientifique et académique internationale que représente le CIPSH.
Mais il est trop tôt aujourd’hui, pour pouvoir donner des assurances sur ce point. Tout au plus pouvons-nous vous garantir que nous ferons tous nos efforts pour assurer la présence et la viabilité du CIPSH dans les programmes qui sont appelés à être définis. Mais nous savons aussi que cet effort de la petite équipe de direction du CIPSH aura d’autant plus de chances d’aboutir qu’il sera amplifié et relayé par les interventions des Fédérations membres. Merci donc, par avance, pour votre aide et pour vos conseils.
Aujourd’hui, il nous faut donc en tout cas nous préparer à deux échéances. Celle de la négociation du biennium 2002-2003, qui devra être conduite avec les nouveaux responsables dès que ceux-ci auront été officiellement nommés. Celle de l’implication du CIPSH, comme partenaire ou comme opérateur principal ou secondaire, dans nos projets qui correspondront aux priorités affichées par l’UNESCO et en particulier par la nouvelle division d’éthique, philosophie et sciences humaines. Pour faire face à ces deux échéances, il nous faut avoir présent à l’esprit plusieurs considérations convergentes:
- La première est que l’UNESCO ne voit pas aujourd’hui le CIPSH avec le même regard qu’il y a cinquante ans. La création du CIPSH était due à l’initiative de l’UNESCO qui souhaitait pouvoir s’appuyer sur la communauté intellectuelle et scientifique organisée.
Aujourd’hui l’UNESCO est certes contente de pouvoir s’appuyer sur les trois grands Conseils scientifiques représentatifs (ICSU, CISS et CIPSH). Mais l’Organisation ne se sent plus autant engagée que par le passé à en soutenir seule le fonctionnement : si la position de l’ICSU est plus favorable que celle du CISS et du CIPSH, ce n’est pas seulement parce qu’il regroupe les sciences exactes, mais parce qu’il dispose, en dehors de la subvention de l’UNESCO, d’importants financements propres, et qu’il a ainsi la force pour organiser une Conférence aussi importante que la Conférence Mondiale sur la Science (Budapest, fin juin 1999) : conférence à laquelle nous avons insisté, rappelons-le, pour que les sciences sociales et humaines soient représentées, et à laquelle j’ai participé comme membre de la délégation française, mais sans oublier pour autant mes responsabilités au sein du CIPSH. - L’UNESCO cherche à limiter ses engagements permanents, qui prennent la forme de bureaux, de postes de personnel et de frais d’infrastructure, et affiche sa préférence soit pour des soutiens à des programmes conduits par des organisations autonomes, soit pour de véritables projets dont elle peut confier la responsabilité partielle à des opérateurs capables de les mener à bien, ce qui veut dire, en clair, que le CIPSH doit, bien entendu, continuer à négocier pour obtenir le maintien de sa subvention à son niveau actuel, ainsi que des aides en nature que lui apporte l’Organisation (bureaux, réseau électronique, etc). Mais il doit se donner les moyens de participer à de tels projets comme opérateur principal ou secondaire, et mieux encore, d’aider les secteurs et divisions concernés à définir ces projets. À l’attitude relativement passive et attentiste qui a été celle du CIPSH vis-à-vis des demandes de l’UNESCO, le CIPSH ne peut que gagner à substituer une attitude active de force de proposition et de réalisation.
- Une telle mutation implique de notre part un certain nombre de changements. Le premier est celui de notre image de marque. La critique la plus fréquente qui nous est faite est en effet de représenter de façon privilégiée :
- une culture euro-américaine dont la prétention universaliste est plus que jamais contestée par l’affirmation des autres grandes cultures du monde ;
- une culture humaniste et savante trop élitiste et trop coupée des réalités et des besoins des sociétés contemporaines : le programme MOST, en mettant l’accent sur les applications possibles des sciences sociales, a obtenu au contraire un accroissement spectaculaire de ses crédits ;
- une culture trop attachée, dans ses modes de fonctionnement et de communication, aux formes traditionnelles de production et de transmission du savoir : colloques spécialisés, publications d’instruments de travail, de bibliographies, d’encyclopédies, de thesaurus, d’actes de rencontre. Il nous est demandé au contraire d’accorder plus d’importance aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), qui permettent, à condition d’appuyer dans les pays les plus défavorisés, la mise en place des infrastructures indispensables, de rendre les résultats de nos travaux, nos recherches et nos instruments de travail accessibles plus rapidement à un public infiniment plus large, et plus également réparti sur la planète ;
- une culture qui fait la part trop belle aux pays riches dans l’allocation des ressources financières disponibles.
Sur ces quatre points, je crois dans l’intérêt du CIPSH, et pas seulement pour répondre à la critique, d’essayer non seulement de corriger son image, mais aussi de modifier la réalité. L’ouverture de notre bureau à une représentation effective plus large des différentes cultures du monde m’apparaît essentielle. Pour rendre cette représentation plus effective et plus large encore, je souhaiterais que ce bureau, dont la composition est fixée par nos statuts, puisse s’adjoindre un certain nombre de conseillers ou de correspondants.
- sur le plan de l’utilisation de nos ressources financières, je crois nécessaire d’encourager de façon systématique toutes les initiatives en provenance des (ou concernant les) pays de l’Est et du Sud. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, renoncer à soutenir toute la production scientifique des pays occidentaux sous le seul prétexte de son origine, mais montrer que nous savons, à chaque fois qu’il le faut, faire les choix nécessaires.
- pour les NTIC, nous devons montrer que nous sommes décidés à en utiliser toutes les possibilités sans céder pour autant à la facilité et au modernisme. Il est sûr qu’une partie de la production que nous soutenons -bibliographie, encyclopédies, dictionnaires – est appelée à être publiée et consultée sur support informatique (qui en facilite l’accessibilité, l’indexation et la mise à jour permanente). Ce qui implique qu’en contrepartie nous organisions, dans le cadre de nos Fédérations, la numérisation des corpus extérieurs des mêmes instruments de travail, qui ont souvent plus d’un siècle. Et que nous sollicitions toutes les institutions susceptibles d’intervenir (UNESCO, agence pour la francophonie ou autre) pour qu’elles s’emploient à mettre en place, là où elles font défaut, des cellules de consultation et de travail. Diogène donnera l’exemple, du point de vue du CIPSH : nous envisageons de tenter une première expérience d’édition électronique de la version espagnole de notre revue.
- nous devons enfin saisir toutes les occasions pour manifester notre ouverture aux autres champs disciplinaires. De même que le CIPSH a pu être représenté à la Conférence Mondiale sur la Science, nous avons pris contact avec le CISS pour manifester notre volonté de coopération : le message a été, je crois, bien reçu, et je pense que c’est un domaine où mes autres fonctions peuvent servir à la politique d’ouverture du CIPSH.
Reste l’essentiel. Notre image de marque ainsi recentrée et clairement définie, il nous faut nous préparer à intervenir aussi comme opérateur de projets, c’est-à-dire à répondre à des demandes extérieures et, le cas échéant, à aider l’UNESCO à formuler de nouvelles demandes. Je connais suffisamment le CIPSH aujourd’hui pour être assuré que nous en avons les capacités. Mais ces capacités, nous les connaissons aujourd’hui trop mal, et nous les contrôlons plus mal encore, ce qui limite nos capacités de réponse. Pour y parvenir, trois démarches m’apparaissent essentielles :
- faire un inventaire détaillé de nos forces, c’est-à-dire de toutes les associations que regroupent nos Fédérations, avec toutes leurs activités, leurs publications, leurs responsables, etc. Nous vous avons adressé à ce sujet un questionnaire ambitieux et précis. Je souhaite que vous puissiez y répondre et que vous nous fassiez parvenir vos annuaires et votre fichier.
- élargir et diversifier ces forces, en nous ouvrant, soit directement au sein du CIPSH, soit par l’intermédiaire de nos Fédérations, à un ensemble d’associations savantes souvent puissantes et représentatives qui, pour l’instant, ne figurent pas dans nos rangs. Jean-Luc Depaepe m’a cité l’Union internationale des Archives : je prendrai contact avec elle dès mon retour. Même chose pour l’histoire des sciences. Ce qui importe, c’est que cette ouverture en direction de nouveaux membres se fasse en plein accord avec nos Fédérations, sans concurrence ni surenchère. Je crois par ailleurs que, dans notre perspective d’ouverture au reste du monde, nous aurons intérêt à prendre contact avec des institutions qui jouent le rôle de fédérations à l’échelle non des disciplines, mais des grandes aires régionales. L’expérience a été tentée pour l’Afrique. Elle gagnerait à être reprise dans d’autres directions.
- faire connaître et valoriser nos forces, en direction de l’UNESC0 comme de l’extérieur. Ce qui implique, en dehors des annuaires évoqués précédemment, la création d’un site web qui nous permette de présenter nos réseaux et de faire connaître nos activités et nos possibilités. Il s’agit d’un investissement vital relativement lourd. Mais nous devons en faire notre priorité.
D’autres choix nous resteront ensuite à faire. Et plus particulièrement celui de partenariats. Le CIPSH a été créé pour collaborer avec l’UNESCO et reçoit de lui, en dehors de vos cotisations, l’essentiel de ses ressources. Celles-ci ont fortement diminué au cours notamment de la dernière décennie. La baisse de 20 % de ce biennium a eu des effets plus que proportionnels sur nos activités et sur le volume des fonds que nous pouvons redistribuer. Car les dépenses de secrétariat, même réduites au minimum, sont incompressibles. Et il nous a fallu combler le déficit de Diogène qui est notre carte de visite.
La baisse appliquée aux activités scientifiques a donc été plus que proportionnelle. Nous nous retrouvons aujourd’hui devant la même situation, car nous devons faire pour le biennium 2002-2003 deux hypothèses : l’une basse (-20 %), l’autre haute. Mais il est clair qu’il nous faut inverser la tendance, et tout faire pour accroître nos financements. Nous devons chercher du côté de l’UNESCO, mais aussi d’autres institutions internationales, mais nous ne pourrons le faire que dans le cadre de contrats dans lesquels il nous faudra réaliser un apport scientifique réel. Et, pour être capable de faire face à nos engagements, renforcer aussi notre secrétariat, qui doit devenir une structure plus opérationnelle.
La voie qu’il nous faut prospecter est étroite. Je souhaite qu’elle fasse l’objet d’une discussion approfondie, suivie d’un accord entre nous. Une fois fixés les objectifs, nous aurons plus que jamais besoin de votre soutien.
Maurice Aymard
Secrétaire général